MINDHUNTER
À la fin des années 1970, deux agents du FBI font avancer la criminologie en s'intéressant à la psychologie du meurtre et en se rapprochant de monstres hélas bien réels.
| Terminée | Américaine | 53 minutes |
| Drame, Thriller, Crime, Drama | Netflix | 2017 |
1 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
2.04 -
Épisode 4
Episode 4
Holden établit un profil controversé dans l'affaire des meurtres d'Atlanta. Wendy, qui mène son premier entretien, apprécie de se retrouver en première ligne.
Diffusion originale : 16 août 2019
Diffusion française :
16 août 2019
Réalisat.eur.rice.s :
Andrew Dominik
Scénariste.s :
Colin J. Louro
,
Courtenay Miles
,
Jason Johnson
,
Joshua Donen
Guest.s :
Tous les avis
nicknackpadiwak
bedsouin| Avis favorable | Déposé le 19 août 2019 à 18:13 |
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La constance de la série dans ce niveau excellent me force à écrire un avis pour chaque épisode... Chose que je n'apprécie pas forcément. Je choisis ici de parler d'un nouveau personnage, celui de Ted Gunn. Et sans surprise, je dirais sans trop de nuances qu'il s'agit encore d'une excellente pioche, tant au niveau du casting que de l'élaboration du personnage. |
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Faire le choix de l’anti-spectaculaire est une chose, proposer des épisodes de remplissage en est une autre. Ici, Mindhunter commence à laisser entrevoir les limites de son concept. Je pense que c’est moins évident si on binge-watche la série, mais si on prend le temps entre chaque épisode, c’est plus flagrant : Mindhunter, si elle arrive à ne pas être ennuyeuse, le manque de tension engourdit.
Donc cet épisode donne l’impression d’un de remplissage. Les scénaristes ne savent pas trop quoi faire de Wendy Carr, on la met en avant en lui offrant une amourette en donnant l’impression que son homosexualité est la chose qu’ils ont trouvé pour la définir ou en la mettant en duo avec Greg (personnage encore plus transparent). Voilà ce sera son heure de gloire. Mais cela ne donne pas l’impression de faire avancer le schmilblick.
Tout comme le serial-killer of the week. C’est une nouvelle fois bien interprété et la scène de l’interview est pas mal, mais tout cela ne diffère guère des autres entretiens et il y a de forte chance que je ne me souvienne plus non plus de ce tueur d’ici quelques semaines.
Ford et Bill à Atlanta, c’est un peu mieux, mais on n’avance pas beaucoup non plus, d’ailleurs on fait beaucoup de surplace, de « quand j’avance, tu recules ».
Et enfin, la révélation sur Brian tombe un peu du ciel, on dirait un cliffhanger de Riverdale. Cela dénote totalement de l’esprit réaliste de la série.
Bref, Mindhunter, ce n’est pas nul, mais cela manque de vigueur.